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Tout est possible !

« Un joli tableau décoratif renvoie en miroir à l’apprenti une image propre et nette de lui-même, le valorise et lui donne envie d’acquérir ou de développer ses qualités. Peindre stéréotypé, "joli", conventionnel est aussi une manière d’échapper au sens, à la fonction, aux sensations. Le dessin "comme il faut" pousse l’apprenti à oublier ce qu’il voit, ce qu’il sait , ce qu’il sent et il devient une enveloppe vide qui se moule, tel un caméléon sur l’environnement. Il cherche à donner une image de lui-même impeccable, mais fausse. Il cherche à coller à l’attitude qu’il a intériorisée comme étant la seule possible... »

C’est là que vient le "il faut".

« C’est là que nous retrouvons le problème du modèle. Le débutant qui sent fortement ses limites cherche à copier un motif conforme aux critères de sa culture et de sa classe d’âge, un motif simple dont il pourra reproduire chaque élément. C’est aussi le cas de tous ceux qui ont du mal à acquérir ou à développer leur autonomie affective et intellectuelle, à se créer leurs propres critères de jugement, à décider du sens qu’ils veulent donner à leurs actes. Ceux-là confondent fidélité au modèle et soumission. Supprimer tout modèle est illusoire, car nous avons suffisamment de stéréotypes dans la tête pour produire sans support une image conforme à toutes les modes et toutes les conventions. Par contre, si nous apprenons à choisir ce que nous voulons garder du modèle et ce que nous voulons rejeter, l’atelier peut nous aider à nous situer, à prendre parti par rapport aux "il faut". » E. Odier

Plutôt que de penser en « il faut », nous pourrions penser à « tout est possible ».

Quel est votre choix ?

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